Société d'Études d'Histoire Militaire

Les carnets spéciaux de la Sabretache

Commandez les carnets 2024 sur le site de l'éditeur www.epopees-histoire.fr

CARABINIERS DU ROI (1693-1791)
Les grenadiers de la cavalerie
 
Voici un régiment qui sort, vraiment, de l’ordinaire par son mode de recrutement, son organisation, ses effectifs et son emploi. Ainsi,
- Ce régiment ne recrute pas, mais est « alimenté » et renouvelé en recrues par les autres régiments de cavalerie, suivant un système analogue à celui en vigueur pour la Compagnie des Grenadiers à cheval de la Garde ;
- Il est organisé (au moins à ses débuts) en 5 brigades de 10 escadrons de 2 compagnies ;
- Son effectif, même s’il variera en fonction des besoins (guerre, paix) n’est, en rien, comparable à celui d’un régiment de « la Cavalerie légère françoise & étrangère » à laquelle il appartient, de la même période ;
- Il est commandé par un « personnage considérable « ;
- Il peut être employé soit groupé soit simultanément dans plusieurs (au moins deux) armées ;
- Enfin, il doit pouvoir combattre à pied aussi bien qu’à cheval à l’instar des Grenadiers à cheval ou des dragons (ces derniers étant « réputés troupe d’infanterie »).
 
« Le  Régiment Royal des Carabiniers, écrit le RP Daniel en 1724, étoit le plus beau Régiment de Cavalerie qu’il y eût dans les troupes de France à la fin du dernier règne. », et le général Vanson (NF.AR.NOT au musée de l’Armée) souligne que, malgré son rang dans la cavalerie légère, Royal des Carabiniers correspondait à une véritable division de cavalerie à 5 régiments, soit environ 4000 maîtres d’élite réunis, en 1693, au sein de 100 compagnies dont l’encadrement était nommé (les charges n’étaient pas vénales) par le Roi.
 
Dans l’esprit de celui-ci, il s’agit bien d’un régiment regroupant l’élite de sa cavalerie, commandée par les meilleurs de ses officiers. Certains auteurs parlent, dès l’époque, de Grenadiers de la cavalerie.
 
Retrouvez l'histoire de ce régiment dans ce dossier de Michel Hanotaux

SERVICE DE SANTE DU PREMIER EMPIRE

Marc Morillon et Benoit Lorenzini ont combiné leurs talents et recherches dans ce cahier consacré au Service de santé sous
le Premier Empire.

On évoque rarement le destin des membres du service de santé de la Grande Armée. L'occasion nous est donnée de vous
présenter un de ces hommes qui voua sa vie au bien-être de ses concitoyens : Christophe Reverdit.
Toujours sous la plume de Benoit Lorenzini et après avoir évoqué la biographie de Christophe Reverdit, découvrons à présent
un objet méconnu et pourtant fort utile aux chirurgiens en campagne : un carquois pour instruments de chirurgie lui ayant appartenu.

C’est Marc Morillon qui nous présente ensuite comment étaient traités les nombreux blessés des campagnes du Premier
Empire. Car en dépit d’un grand nombre d’articles et d’ouvrages consacrés au Service de santé des armées napoléoniennes nous
avons souvent une image des blessés de guerre et de leur prise en charge plutôt fantasmée et éloignée de la réalité. Alors de quoi
souffraient les soldats et comment étaient-ils soignés ?

Et comment traiter du service de Santé sous le Premier Empire sans évoquer Dominique Larrey ! Marc Morillon nous présente
dans cette dernière partie de notre étude les uniformes portés par cet emblématique personnage.

Alors plongez dans l'univers de la médecine militaire sous le Premier Empire et commandez ce nouvel opus des cahiers de la Cie d'élite.

LES CANTINIERES

Dans notre Histoire militaire, les cantinières donnent matière à un sujet aussi inhabituel que malaisé à cerner. Forment-elles une exception française ? « À aucune époque, les armées européennes, sauf celles de la France, n’ont eu des vivandières en uniforme attachées aux régiments et suivant les armées sur le champ de bataille », affirme en 1890 l’opuscule « Les Cantinières françaises ».

Les actrices de cette singulière histoire nationale n’ayant guère pris la plume et se situant en périphérie des armées, l’absence de témoignages directs s’ajoute à la rareté des sources administratives. Ne restent trop souvent que des listes nominatives inégalement crédibles, des anecdotes guerrières entachées d’affabulation ou la peinture d’un quotidien corrigée par un regard très masculin. Ainsi, d’après l’historien militaire Robert Laulan (1929), « évoquer l’histoire des cantinières de France, c’est aborder le chapitre de l’héroïsme féminin le plus pittoresque, le plus empanaché, le plus populaire, celui de la femme-soldat, alliant aux avantages du sexe qu’elle se garde de renier, des qualités d’ingéniosité, d’endurance, d’entrain et de bravoure toutes viriles ».

C’est donc leur rôle, leur uniforme et leur quotidien que parcourt pour nous ce cahier de la compagnie d’élite.

Pierre-Baptiste Guillemot nous évoquera les vivandières de la Révolution et du Premier Empire puis Louis Delpérier retracera leur parcours de la Monarchie de Juillet à la IIIème République en insistant sur l'âge d'or du Premier Empire.

Commandez les carnets 2023 sur le site de l'éditeur www.epopees-histoire.fr

L’histoire et l’art : Bérézina 1812. L’Hommage au 126 

Seule unité de l’armée de Terre actuelle à arborer la mention « La Bérézina 1812 » dans les plis de son drapeau, le 126 e régiment d’infanterie a fêté le 210 e anniversaire de l’événement le 25 novembre 2022, sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile. Ce cahier revient sur son rôle lors du passage de la Bérézina, au cours duquel le 126 e de ligne s’est sacrifié pour tenir la position face à un ennemi nettement supérieur en nombre, permettant le franchissement de la rivière par la Grande Armée en retraite en remportant une victoire tactique sur l’adversaire.

Ce fait d’armes a donné lieu à l’exécution d’un tableau commémoratif en 1889, conservé dans la salle d’honneur du régiment. L’analyse complète et inédite de cet hommage pictural rétrospectif constitue le point d’orgue de ce cahier : elle permet de comprendre comment cette œuvre célèbre le courage, le dévouement, l’esprit de résilience et le sacrifice des grognards de 1812, valeurs intégrées par l’artiste sous la Troisième République et laissées en héritage aux Bisons d’aujourd’hui.

L’auteur :

Aude NICOLAS est docteur habilitée à diriger des recherches (HDR) en histoire de l’art, diplômée de l’École du Louvre, spécialiste en histoire de l’art du XIX e siècle et en patrimoine et archéologie militaires. Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, auteur de nombreux articles et ouvrages sur l’étude de la représentation du soldat et du fait guerrier par les artistes, elle est lauréate du Prix des Cadets des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan 2019 pour son livre Le Général Lasalle, 1775-1809. L’héritage d’une légende.

La campagne de Madagascar 1895-1896

Venant peu d'années après la prise de possession de l'Indochine et la campagne du Tonkin, trois ans à peine après la conquête du Dahomey, l’expédition de Madagascar, en 1895, vient s'intégrer dans un ensemble d'actions offensives qui traduisent, de la part du gouvernement français, largement sous l'impulsion initiale de Jules Ferry, une volonté d'expansion coloniale et une politique à cet égard particulièrement dynamique.

Organisation, uniformes et opérations militaires composent ce nouveau cahier de la compagnie d'élite de 64 pages. Très nombreuses illustrations inédites et photos d'époque. 

Gandarmes & Chevau-légers de Sa Majesté
Carnet 2023-01

GENDARMES & CHEVAU-LEGERS DE SA MAJESTE

4 Juillet-1759 : « J'arrivais à Versailles le 1er juillet et j'appris au débotté que l'ordre pour la revue étoit donné pour le 4. Ce jour-là, à midi, toute la maison du roi étoit rangée au Trou-d'Enfer, à Marly. Il y avait notre compagnie des chevaux-légers, les gensdarmes, les grenadiers à cheval, les deux compagnies des mousquetaires et les quatre compagnies des gardes du corps, toutes en habit d'ordonnance et la plupart habillées de neuf. Cette revue générale n'a lieu que tous les quatre ans. Les troupes étoient mises sur une seule ligne, les gardes du corps ayant la droite selon leur privilège, les mousquetaires au centre, et les gensdarmes et chevaux-légers à la gauche. Chaque corps étant au complet, c'étoit une réunion de près de trois mille hommes, des plus belles troupes du monde ».

C'est l'histoire des Gendarmes et des Chevau-légers que Michel Hanotaux nous partage dans ce nouveau cahier de la Compagnie d'Elite.

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